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juin
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La filière franco-allemande DeutschINSA de l’INSA Strasbourg se décline en trois parcours différents, en fonction du niveau de langue : avancé, confirmé, expert. Et cela peut commencer avec un niveau langue vivante 2. Progression en langues, interculturalité, expérience en pays germanophone, deux étudiantes - en parcours avancé et confirmé - partagent leur expérience.

La filière franco-allemande DeutschINSA de l’INSA Strasbourg se décline en trois parcours différents, en fonction du niveau de langue : avancé, confirmé, expert. Et cela peut commencer avec un niveau langue vivante 2.  Progression en langues, interculturalité, expérience en pays germanophone, deux étudiantes – en parcours avancé et confirmé – partagent leur expérience.

Certains commencent leur parcours DeutschINSA par quatre semestres à Offenbourg en Allemagne, comme le racontait Barbara Bultingaire, ce sont les étudiants en parcours expert. Le plus exigent des trois. Mais DeutschINSA n’est pas seulement destiné aux bilingues, elle est aussi accessible à ceux qui ont un niveau de langue vivante 2 (niveau B1). C’est le cas d’Alison Gilg, étudiante en 2e année de génie civil, en parcours avancé. Elle a appris l’allemand en deuxième langue depuis le collège, ainsi qu’en première année à l’INSA Strasbourg. « J’ai toujours aimé apprendre la langue, la culture et l’histoire allemande. En deuxième année, j’ai choisi le module électif Interculturalité pour progresser en allemand et pour le volet professionnel. Mathias Zessin, le responsable de la filière, m’a confirmé que mon niveau était tout à fait adapté » raconte-t-elle.

« Je suis maintenant prête à réaliser un stage en Allemagne »

Alison Gilg (Crédit photo : Jan Vaillant)

Le parcours avancé consiste en 24 heures de cours électifs[1]  portant sur l’interculturalité, données en allemand à l’Euro-Institut de Kehl (Allemagne) : préparation au recrutement en Allemagne (CV, lettre de motivation et entretien d’embauche), l’économie allemande par un enseignant de la Hochschule de Kehl, les différences culturelles et professionnelles entre les deux pays, l’histoire franco-allemande.  « Ça m’a beaucoup apporté. J’ai fourni beaucoup d’efforts et j’ai bien progressé en langue. Nous communiquions essentiellement en allemand, dans un petit groupe de neuf. Les enseignants étaient compréhensifs et à l’écoute pour que nous puissions nous exprimer vraiment. J’ai beaucoup appris sur l’Allemagne. Je me sens maintenant prête à postuler et à réaliser un stage en Allemagne, alors que je ne l’envisageais pas avant ». Outre ces cours d’interculturalité, DeutschINSA avancé comprend la réussite au test du Widaf[2] et un stage en entreprise en pays germanophone. Alison le réalisera l’année prochaine.

Une école d’été qui soude la promo

Romane Trouvé, actuellement en 4e année de plasturgie, a commencé son parcours confirmé par l’école d’été DeutschINSA, après son Abibac et avant d’entrer à l’INSA Strasbourg. Quinze jours de cours partagés entre allemand scientifique et remise à niveau en maths et physique en allemand dans les locaux de l’école. L’école d’été est aussi l’occasion de tisser des liens entre étudiants de la promotion DeutschINSA. « Je suis aujourd’hui en coloc avec la première personne rencontrée pendant cette école d’été » souligne-t-elle. Les liens sont aussi tissés avec les promotions précédentes, ce qui participe à la construction de leur réseau. « Nous avons tous quelque chose en commun, nous sommes une communauté. C’est intéressant de voir l’évolution de la filière et ce que deviennent les diplômés ».

Romane Trouvé (Crédit photo : Julien Brignon)

L’immersion par le stage

Romane a étudié l’allemand en première langue, profondément marquée par l’histoire et l’amitié franco-allemande. « Au lycée, j’avais un attrait énorme pour l’Allemagne mais je n’étais pas très bonne, jusqu’à ce que je parte étudier six mois à Francfort en seconde. Au début, je ne comprenais rien, mais au bout de trois mois, j’étais comme un poisson dans l’eau ». Elle a choisi l’INSA Strasbourg pour la filière DeutschINSA.

Au premier semestre, elle a suivi le module électif Interculturalité à Kehl. « Nous prenions tous notre vélo et traversions le pont de l’Europe pour y aller » se remémore-t-elle. Même si elle a eu le sentiment de régresser en expression en première année, car elle n’avait plus 9 h de cours d’allemand par semaine comme au lycée, elle a appris l’allemand technique et grâce à son stage à Baden-Baden, elle s’est de nouveau immergée dans la langue de Goethe. « Ça revient vite, j’ai recommencé à penser en allemand » dit-elle. Après un semestre à l’Université Nationale Chiao Tung à Taïwan en troisième année, elle a de nouveau des cours d’allemand en quatrième année. En raison du covid-19, son test du Widaf et son stage sont reportés.

Les deux étudiantes recommandent la filière DeutschINSA : « Je la conseille à tous ceux qui aiment l’allemand, qui sont prêts à faire des efforts et qui sont curieux de découvrir la culture allemande ». « Si on aime la langue, ce n’est pas une charge supplémentaire mais une ouverture d’esprit. Et puis, les trois parcours permettent de suivre le programme selon son niveau. Ça vaut le coup de se lancer » termine Romane.

Propos recueillis par Stéphanie Robert

Tout savoir sur DeutschINSA et sur l’école d’été DeutschINSA.

[1] Cours optionnel, librement choisi par l’étudiant

[2] Test de référence d’allemand professionnel destiné à évaluer et certifier les compétences linguistiques des non-germanophones 

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